Les enfants vivant avec un chien ont moins d'allergies

En voilà une bonne nouvelle ! Selon une étude canadienne la présence aux côtés de nos enfants en bas-âge permettrait de renforcer l’immunité infantile et réduirait le risque de développer des allergies une fois plus grand. En effet, les animaux de compagnie, chiens chats Nacs ou autres, ont de réels bénéfices au développement des enfants et sont la majeur partie du temps une source de réconfort pour les petits patients souffrant d’affreuses maladies. Cependant, ils sont bien souvent accusés d’apporter des maladies ou de poser des problèmes au niveau hygiène. Mais, une étude canadienne datant d’avril 2017 publié dans le journal Microbiome vient de prouver l’exact contraire car en effet nos amis à 4 pattes nous permettrait de réduire les allergies. Cette enquête a été réalisée entre 2009 et 2012 auprès de 746 nourrissons canadiens. Pour effectuer des comparaisons, il a été demandé à leurs mères si elles avaient des animaux de compagnie pendant leur grossesse ainsi que trois mois après leur accouchement. Ainsi, les enfants qui ont été en contact avec des animaux après leur naissance ou alors qu’ils se trouvaient encore dans le ventre leur mère possèdent davantage de microbes intestinaux, de bactéries vivant dans leur flore intestinale comme l’Oscillibacter ou le Ruminococcus. L’étude annonce que le bénéfice immunitaire donnait par l’animal de compagnie repose sur une hypothèse amenée par David Statchan, professeur d’épidémiologie et directeur adjoint de l’institut de recherche sur la santé de la population de Londres. Ce chercheur a étudié l’effet que pouvait avoir l’humidité intérieure et de la croissance des moisissures sur l’asthme chez l’enfant. Et en 1989 il a publié un article qui a spéculé que les infections pourraient protéger contre les allergies. Ainsi, ce dernier estime qu’un taux élevé d’allergies serait lié à un environnement trop aseptisé et ainsi trop sain. De plus, une enquête effectuée avec 7.000 familles a révélé que la présence d’un chien au cours des deux premières années de vie d’un enfant réduisait les risques de développer des allergies.