Le géant Merial capitalise sur le marché du bien-être des animaux de compagnie...

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Le leader du médicament vétérinaire Merial rêve de devenir un acteur de premier plan sur ce marché en pleine expansion qu’est le bien-être animal avec notamment une gamme d'hygiène et de soins pour chiens, chats et autres animaux domestique. C’est sur un segment de marché estimé à 82 milliards d'euros et qui affiche une croissance moyenne annelle de 5 % ces dernières années, que cette filiale du groupe Sanofi souhaite s’étendre et devenir une référence de bien-être des chiens, des chats et autres furets, lapins ou hamsters. Un domaine où Merial avait déjà fait ses preuves en lançant notamment les gammes d’antiparasitaires Frontline. #### L’animal, un membre de la famille à part entière Merial a donc flairer la bonne affaire, étant donné qu’en France et dans le monde le bien-être de nos amis à quatre pattes, tend à prendre de plus en plus de place. En effet, « Dans les pays matures, les animaux de compagnie sont des membres de la famille à part entière et dans les pays émergents, on constate que le nombre d'animaux de compagnie est en forte progression », analyse le Dr Sébastien Boussemart, en charge de la stratégie « animaux de compagnie » pour l'Europe au sein groupe Merial. Ainsi, au vu de la place que tend à prendre le bien-être animal, les propriétaires d’animaux de compagnie sont de plus en plus demandeur de produits de soins du pelage, des dents ou encore des griffes. #### Une première gamme de soins déjà disponible Afin de répondre aux besoins grandissants, les équipes de Recherche & Développement du groupe Merial viennent de mettre au point une première gamme baptisée Phlox. Cette gamme est alors disponible pour chiens et chats, mais aussi furets, hamsters, lapins et autres mammifères à fourrure. Ces produits prennent la forme de soins pour les yeux, les oreilles ainsi que la peau et les poils. Pour l’instant, ces produits de bien-être sont commercialisés en France via le réseau vétérinaires, mais à l'avenir, ils pourraient s’étendre au réseau de la grande distribution et/ou via internet : « D'ici 2018, 20 % des ventes liées aux soins des animaux se feront par internet. Nous sommes donc attentifs à ce phénomène », élude le Dr Sébastien Boussemart.